Maciej Dzendzel à l'occasion du premier anniversaire de sa mort

Maciej Dzendzel (1939-2023), il est étrange d'écrire ces chiffres quand on connaît quelqu'un depuis longtemps et aussi proche pour le considérer comme une partie de soi. Les heures que nous avons passées ensemble à parler d'art et les lectures suggérés par Maciej ont eu un impact énorme sur mon développement personnel en tant qu'artiste. Dans le domaine intellectuel et aussi dans le domaine pratique, car j'ai encore besoin de dépasser mes propres limites et il est difficile de voir une quelconque continuité stylistique dans ma peinture. Maciej, en plus d'être un véritable artiste, était aussi un érudit, un amateur de poésie et un francophile. Une personne avec une incroyable culture d'expression, sans aucune pompe de mentor, mais pleine de jeu intellectuel et d'esprit. Il aimait Baltus et Hockney, Piero de la Francesca, Nikifor de Krynica et Józef Czapski. Il aimait par-dessus tout sa femme Anna, les chats, la France, le vin et Albert Camus.